Bienveillance, management bienveillant, attitude bienveillante ..

J’ai décidé d’écrire cet article car je constate régulièrement que peu de gens savent ce qu’est la bienveillance, qui conserve trop souvent dans l’inconscient collectif, y compris chez des gens très intelligents et très expérimentés, une connotation négative associée à de « bons sentiments » venant « du monde des bisounours ». La bienveillance (du latin bene volens) est simplement « une disposition d’esprit visant au bien, au bonheur de l’autre ». Etre bienveillant, c’est donc vouloir le bonheur de l’autre. Comment s’y prend-on concrètement ? En respectant les gens, en les valorisant pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils font, et aussi en leur disant la vérité sans complaisance, ce qui demande du tact, un peu de courage, et du coeur. Il faut être animé par la volonté d’impacter positivement l’autre. Cela suppose de mettre de côtés nos automatismes, nos préjugés, nos a priori, étiquettes et autres jugements (quel boulet !) que notre inconscient produit à longueur de journée.

Les idées toute faites, ancrées dans l’inconscient, ont la vie longue.

Les neurosciences l’affirment : c’est notre inconscient qui alimente l’immense majorité de nos pensées, et qui gouverne donc l’immense majorité de nos actes. A notre insu donc. Il est d’ailleurs intéressant de constater que cet inconscient qui nous fait catégoriser et étiqueter mécaniquement sans bienveillance les gens que nous côtoyons (quel boulet !), est aussi celui qui génère cette pensée « collective » selon laquelle la bienveillance serait une sorte de gentillesse nunuche.

Se comporter avec bienveillance,

cela revient concrètement à ne pas laisser notre inconscient gouverner notre vie. C’est faire « de l’anti-psychopathie », et donc se comporter à l’inverse de ce que font les psychopathes gouvernés inconsciemment par leur besoin de violence pathologique. Se comporter avec bienveillance, c’est donc décider consciemment de contribuer à rendre le monde meilleur, et non d’être gouverné par notre inconscient avec ce qu’il comprend de mécanismes liés à la survie, la peur et la domination.

Pourquoi se comporter avec bienveillance ?

Parce que c’est notre intérêt de rendre heureux ceux que nous côtoyons. Le manager bienveillant crée les conditions de la confiance, de la cohésion, de l’esprit d’équipe, sans lesquels il n’y a pas de performance optimale. Ceux qui l’expérimentent avec ijustvalue le savent : la bienveillance est un levier extraordinaire, que chacun peut actionner, et qui donne des résultats extraordinaires en termes de performance … et de bonheur : il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que se comporter avec bienveillance accroît la production d’ocytocine (hormone du bonheur) et améliore la neuroplasticité de notre cerveau. En synthèse, se comporter avec bienveillance permet de devenir le meilleur de soi-même : plus ouvert aux autres, plus épanoui, plus intelligent, plus performant. C’est à la foi une discipline, un art de vivre, une philosophie, un mode de travail et une médecine. Se comporter avec bienveillance permet de s’élever au-dessus de notre mode programmé pour réellement utiliser notre intelligence à bon escient. Malraux disait que le XXIème siècle serait spirituel ou ne serait pas. Yann Arthus Bertrand, dans Human, dit que la bienveillance sauvera le monde. J’espère que ces quelques lignes contribueront à modifier la perception peu valorisante que trop de personnes ont encore de la bienveillance. Vous pouvez contribuer à cet action « pédagogique » en partageant cet article, en le commentant ou en le likant, certes en prenant le risque d’être étiqueté « bisounours », mais quelle importance, puisque …

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